Méthodes de design UX v2

Trois ans après la première édition de Méthodes de design UX (2015), la 2e édition arrive enfin cette semaine (le 6 septembre précisément). Au-delà d’une actualisation des contenus – importante dans une discipline qui évolue si rapidement ! – j’ai passé quelques centaines d’heures à créer de la valeur ajoutée à cette version pour vous soutenir encore davantage au quotidien dans vos projets UX.

Guérilla quick & clean : Puisque ce sont le temps et les ressources qui manquent le plus souvent, la principale nouveauté de cette v2 ce sont les variantes guérillas pour chaque méthode. Mais attention, comme je l’ai souligné lors de ma conférence à BlendWebMix 2017, je parle ici de guérilla «quick» sans être «dirty» (le quick & clean !), de techniques inspirantes qui peuvent dans la majorité des cas constituer une alternative valide aux méthodes traditionnelles de design UX. Chaque proposition guérilla a bien entendu des limites, sur lesquelles j’attire votre attention dans le livre. Mais elles sont surtout autant de nouvelles opportunités de soutenir vos projets. Cette section se trouve à la fin de chaque chapitre. Une bonne dose d’inspiration pour vous donner les moyens de faire de l’UX quand vous n’en avez pas les moyens !

Au programme de la v2 (en plus d’une belle impression couleur cette fois-ci, merci Eyrolles !) :
• une actualisation générale de chaque méthode incluant les travaux scientifiques et professionnels les plus récents ;
• des illustrations et templates plus nombreux ainsi que des exemples directement applicables pour mieux vous guider ;
• des conseils pour appliquer certaines méthodes à des publics spécifiques, principalement les enfants ;
• des astuces contextualisées au fur et à mesure de votre lecture ;
• une nouvelle section « En mode guérilla » pour chaque méthode avec 65 alternatives moins coûteuses en ressources pour vos projets.

Le chapitre 1. Planification est également scindé en deux pour mieux vous conseiller dans l’implication des parties prenantes et la recherche secondaire. Et le chapitre éthique est revisité pour donner des clés de réflexion sur ce thème essentiel. 220 pages supplémentaires, en plus des contenus mis à jour dans chaque chapitre. Oui oui je sais, c’est mauvais pour les lombaires mais c’est bon pour vos projets !

Merci à tous !

PRÉFACE DE LA 2e ÉDITION


À peine deux ans auront suffi. La première mouture du livre est devenue un outil important, pour ne pas dire une arme de choix dans l’arsenal de l’intervenant UX, tous profils confondus. En visitant clients et fournisseurs, j’aperçois régulièrement Méthodes de design UX, négligemment posé non loin de l’ordinateur ou de la tablette, ouvert, surligné, annoté, un peu endommagé – déjà ! Bien vivant. Un livre lu, utilisé. Le témoin et l’acteur d’un domaine qui grandit et s’assagit.

Sur le réseau social LinkedIn, une UX designer française me disait que ce livre avait été une véritable révélation pour elle – et qu’elle ne mâchait pas ses mots. Je crois que ce témoignage illustre l’importance de l’ouvrage, la pertinence de son contenu et, faut-il le dire, sa grande convivialité. Elle poursuivait en revanche avec un constat, que l’enthousiasme suscité par le livre ne peut qu’accentuer : beaucoup de travail reste à faire. Si ce livre est une bataille gagnée, la « guerre » contre la méconnaissance des meilleures pratiques, elle, n’est pas terminée. Ainsi, elle écrivait : « La difficulté, c’est que j’ai du mal à trouver des gens qui soient sur cette même longueur d’onde, au travail. Et c’est frustrant. Je rêve que ce livre soit massive- ment diffusé auprès des organisations et qu’elles soient sensibilisées aux enjeux de l’UX ! ».

Dans ce contexte, l’auteure nous propose une version mise à jour de ses 30 activités UX. En couleurs, agrémentée de nouvelles astuces et trucs du métier. Un chapitre sur l’éthique revisité. Et de tous nouveaux contenus sur l’UX en mode guérilla.

Nous évoluons au sein d’une discipline vivante, en croissance accélérée. Il est normal qu’à l’instar de tout l’écosystème de l’UX, le livre évolue. Mais y introduire entre autres des concepts entourant l’UX en mode guérilla va plus loin encore. C’est peut-être l’une des meilleures choses à faire pour aider la communauté. Car même si toutes les parties prenantes à un projet n’auront pas la même curiosité face à l’UX, ou plus simplement le temps de lire Méthodes de design UX, toutes comprendront les résultats observés sur leurs propres projets. Et c’est là qu’avec ses nouveaux trucs et astuces et sa perspective actuelle de déployer l’UX dans des conditions difficiles, voire hostiles, l’actualisation de cet ouvrage vient encore mieux outiller le lecteur afin qu’il fasse rapidement bénéficier ses interlocuteurs des avantages de l’UX. Un autre grand pas dans la bonne direction, toujours à mettre entre toutes les mains !

Alain Robillard-Bastien
Consultant UX, fondateur et dirigeant d’Ergoweb Canada
Membre actif des associations professionnelles TLMUX et UXPA

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5 réflexions au sujet de « Méthodes de design UX v2 »

  1. Salut Carine, ta conférence était vraiment super interessante. Moi qui travaille en start-up ou on me demande systématiquement d’être « pragmatique » 😉 dans mes démarches UX, ces méthodes « guerilla » vont vraiment m’aider ! J’ai une question à ce propos. À la fin de la conférence, tu expliques qu’il n’existe pas une méthode mieux qu’une autre mais qu’il faut faire des choix en fonction des facteurs qui définissent notre projet (et j’imagine nos objectifs). Justement, comment est ce que tu choisis la/les méthode(s) adaptée(s) ? Est ce que tu poses différentes problématiques et ces méthodes permettent d’y répondre ? J’imagine qu’il n’y a pas forcément de réponse à ma question et que « ça dépends du contexte ». Dans ce cas peux-tu illustrer par un exemple pour me permettre de comprendre le processus qui mène vers le choix d’une méthode plutôt qu’une autre ?

    Merci à toi !

    1. Bonjour Nathalie et merci pour ton commentaire ! Ta question est particulièrement pertinente, à tel point que j’ai supervisé un mémoire sur ce thème l’an passé (réalisé par la talentueuse Sophie Bruneton, actuellement UX designer chez Stash). Le but était de comprendre comment les professionnels du design UX choisissent et combinent des méthodes dans leurs projets, et quelles difficultés ils rencontrent pour se faire. Notre objectif final étant de proposer un outil interactif d’aide stratégique pour la méthodologie. Le mémoire de Sophie sera mis en ligne prochainement.
      En attendant, je vais tenter de répondre à ta question sur ma façon de procéder dans un prochain commentaire. J’ai plutôt une approche multi-critères mais globalement on peut surement synthétiser ça quand même sous forme d’un processus plus ou moins formel pour prendre mes décisions. Je te donnerais un exemple pour illustrer. A très bientôt.

      1. Merci pour ta réponse! Effectivement les problématiques de Sophie Bruneton correspondent exactement à ce que j’avais en tête. Je n’ai pas trouvé de ressources qui parlent de ce processus et j’ai l’impression que c’est plus quelque chose visible au travers de « UX Case ». Bref, très impatiente de te lire !

      2. C’est effectivement des processus un peu invisibles. Même dans les use cases les gens racontent ce qu’ils ont fait mais n’expliquent pas forcément les choix méthodologiques et la logique derrière.
        Globalement les entretiens menés par Sophie montrent que les pros ne semblent pas éprouver tant de difficultés à choisir leurs méthodes… mais le revers de la médaille c’est qu’ils semblent choisir très souvent les mêmes méthodes (ce qui explique un peu qu’ils ne ressentent pas trop de souci pour le faire). Et en effet c’est plus efficient de reproduire les méthodes que l’on maîtrise le mieux mais pas forcément plus efficace, et j’observe très souvent l’usage de méthodes inadaptées au contexte ou contraintes projets.
        Je pense qu’un processus plus formel pourrait aider à faire de meilleurs choix, mais encore faut il pouvoir / vouloir se former à de nouvelles choses que l’on maîtrise moins. Avec des ressources limitées, ça apparaît parfois comme un obstacle trop fort et on remet au lendemain les changements 😉
        C’est aussi un peu la raison d’être des techniques guerilla que j’ai ajoutées dans mon livre, ça étend le champ des possibles pour les pros avec des alternatives plus réalistes parfois.

      3. Merci pour ta réponse. J’imagine aussi que certaines méthodes utilisées par les pros de manière récurrente permettent de « déblayer » le sujet ou de mettre en avant certains problèmes lorsque le brief (et les attentes) du client ne sont pas bien définis. En tout cas, si tu penses qu’il est possible de formaliser ce processus et gagner en efficacité, je suis preneuse ! J’ai déjà commencé à lire « Méthodes de design UX » et c’est une vrai mine d’or 🙂

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